Vous vous interrogez peut-être sur ce qu’est un Happiness manager ? En français, il s’agit d’un responsable du bonheur. Dans l’entreprise, c’est lui à qui revient la charge – parfois lourde – de faire en sorte que chacun évolue dans un environnement de travail agréable, propice au bien-être en adéquation avec la culture d’entreprise. Une approche stratégique qui nous arrive d’outre-Atlantique, qui a pour objectif de participer à l’augmentation des résultats et de la performance par la satisfaction des salariés et leur bien-être. Cela relève de la diplomatie d'entreprise.
Une définition très large du Happiness Manager
Faciliter l’organisation et la vie dans l’entreprise, augmenter la communication interne, l’intégration des salariés, observer l’organisation, les interactions, améliorer les espaces de travail, modifier les horaires, réintégrer la dimension « relation humaine »… Autant de missions qui rentrent dans la fonction d’un happiness manager.
Est-ce une simple tendance ?
Happiness manager : un métier jeune, peu défini, un peu hétéroclite comme on l’a vu. Portées par les médias, à grand renfort de communications efficaces, les offres parues ne considèrent somme toute que rarement cette fonction à temps complet, qui se résume bien souvent à une mention dans la fiche de poste d’un poste administratif. On serait tenté de dire que c’est un coup d’épée dans l’eau. Pourtant, il est indéniable qu’un attrait certain est observable dans les entreprises pour cette approche.
La véritable tendance : le happiness managing
Si elles ne sont pas prêtes à embaucher une personne à temps complet pour « faire le bonheur » des salariés, en revanche, il est inévitable pour toute entreprise aujourd’hui d’intégrer la dimension du bonheur et du bien-être au travail. C’est même plus qu’une tendance, c’est une véritable philosophie qui permet en outre d’attirer ou de réduire le turn-over parfois difficile à gérer. On ne compte plus les structures qui proposent à leurs salariés des cours de méditation ou de yoga par exemple, des espaces détente, etc.
Et vous ?
Vous êtes-vous posé la question de ce que pensent vos salariés ? Sont-ils heureux de venir au bureau tous les matins ? Pensez-vous qu’il y ait des éléments à améliorer, à réorganiser, à proposer dans votre structure ? Rendre son entreprise attractive pour les travailleurs - de plus en plus exigeants et qui n’hésitent pas à faire jouer la concurrence - implique de s’investir dans un processus de happinness managing.